Avec l’âge, plusieurs phénomènes se combinent favorisant l’apparition des rides : une résorption osseuse (diminution du diamètre cranien), une fonte des graisses superficielles et profondes qui ont un rôle de soutien, les muscles abaisseurs de la face ont une action qui devient prépondérante sur celles des muscles releveurs et enfin, la peau perd de sa densité dès 30 ans. Cela se traduit par l' « inversion du triangle » dont la base, au lieu d’être au niveau des yeux, s’inverse et se retrouve au niveau de la bouche.
Afin d’y remédier, il est possible d’utiliser l’acide hyaluronique qui a un rôle de comblement superficiel ou profond, un inducteurs collagénique qui va stimuler notre propre production de collagène, peux donneur rôle de soutien, et la toxine botulique qui va diminuer ou bloquer la contraction musculaire.
La myomodulation est la régulation de l’activité et de la dynamique d’un muscle dans le sens de la stimulation ou de l’abaissement, permettant de conserver les expressions du visage, garder un aspect naturel.
L’acide hyaluronique et les inducteurs collagénique jouent un rôle de « myomodulation », c’est à dire que selon la position de l’injection, on peut stimuler (injection sous le muscle) ou, au contraire, diminuer (injection sur le muscle) la contraction musculaire. En plaçant judicieusement les injectables, on peut donc favoriser la contraction des muscles releveurs et diminuer celle des muscles abaisseurs de la face, et, indirectement, améliorer sillons naso-géniens, pli d’amertume, position du coin de la commissure des lèvres, de la queue des sourcils.
Cette myomodulation est souvent plus durable et harmonieuse que la toxine, dans le sourire gingival (« gummy smile »).
Par contre, pour la ride du lion, les rides du front et de la pâte d’oie, la toxine (qui diminue la contraction d’un muscle) est l’indication reine. L’acide hyaluronique est une indication secondaire, en très bonne connaissance de la vascularisation.
Grace aux propriétés des injectables, il est possible d’améliorer la définition des mâchoires (« jawline »), un front ou des tempes creusées, des pommettes peu saillantes, la projection du menton, la forme de l’arête du nez (rhinoplastie médicale) : on parle de profiloplastie medicale.
L’acide hyaluronique et les inducteurs collagéniques permettent ces améliorations, en étant déposé en sous cutané ou en profondeur selon la localisation et les résultats escomptés.
Il s’agit ici d’un art, de vous donner une meilleure version de vous-même, d’un embellissement (« beautification »), d’harmonisation et de subtilité. Les techniques seront différentes pour une masculinisation ou une féminisation, et seront adaptées, en étant à votre écoute, selon votre identification de genre (cis, trans, non binaire ou « gender fluid ») ou expression de genre, quelle que soit votre orientation sexuelle.
Les cernes sont des zones délicates et de causes variées. Leur analyse et traitement prend en compte les structures osseuses, graisseuses, musculaires, vasculaire et cutané.
Une restauration du volume du haut de la joue peux s’avérer nécessaire avant de traiter les cernes par l'acide hyaluronique.
Le traitement des pommettes, des tempes, de la queue du sourcil agit sur la position de la queue du sourcil, du coin externe de l’œil, en les rehaussant.
C’est une zone contre indiquée aux inducteurs collagéniques. Les peelings spécifiques adaptés à cette zone fragile, la mésothérapie, en particulier avec la technique nanosoft (micro-aiguille non douloureuse adaptée à la zone du regard) ont leurs indications.
La toxine botulique permet de modifier la position du sourcil, atténuer ou faire disparaitre les rides autour des yeux (rides du lion, de la pâte d’oie ou «plissé solaire» : le coin externe des yeux, voire des paupières inférieures sauf en cas de poches matinales sous les yeux qui contre indiquent l’injection dans cette zone).
L’acide hyaluronique est utilisée pour combler les cernes « en creux ». L’association de peeling et de mésothérapie adaptée (combinant acide hyaluronique, arginone et mélilot) permet d’éclaircir des cernes foncées.
Les réseaux sociaux ont véhiculé les images des « russian lips », « brazilian lips » et de leur excès. Les techniques d’injection ont pu favoriser une augmentation de volume de la lèvre blanche au-dessus de la lèvre rouge. Or, avec l’âge, la lèvre blanche s’allonge, et la lèvre rouge diminue.
La myomodulation, par l'acide hyaluronique ou la toxine botulique prend à nouveau toute son importance dans le traitement des lèvres : le traitement antérieur du reste du visage (joues, menton, sillon nasogénien et pli d’amertume) modifiant l’éversion, la largeur, la position de la commissure des lèvres.
Le traitement des lèvres est donc à considérer comme un raffinement, subtil, pouvant combiner les techniques à la canule et à l aiguille avec les produits adaptés.
L’acné est une pathologie fréquente (60 à 80% des adolescents et de nombreux adultes) qui peux
avoir des répercussions sociales et psychologiques importantes.
Le panel des traitements
est varié selon l’intensité, le type d’acné : rétentionnelle (surtout des micro kystes) ou
inflammatoires (boutons rouges plus ou moins volumineux) et le ressenti, variant des cosmétiques
adaptés, des traitements locaux (adapalene, peroxyde de benzoyle, acide azélaïque), par voie orale
(cyclines, voire isotrétinoïne), conseils alimentaires et sur le mode de vie, les LED (principalement
la lumière bleue) et les peelings.
Les peelings vont unifier le teint, diminuer rougeurs et taches brunes, voire avoir une action directe sur l’acné. Ils peuvent être superficiel ou moyen.
En cas d’acné sévère ou d’excoriations (« grattage ») des boutons, des cicatrices en creux apparaissent. Comme le derme profond a été endommagé, elles ne pourront pas cicatriser seules et persisteront, avec une profondeur parfois importante (cicatrices en « pic à glace »).
Parmi, plusieurs possibilités, le Dr Labarthe utilise les peelings moyen type TCA. Les jours
suivants, la peau peux peler ou avoir une couleur plus foncée (« chocolat ») de manière
transitoire, cet aspect peux être améliorer par des LED (lumière cicatrisante) au cabinet.
Le laser CO2 fractionné ablatif est une autre alternative. Le nombre de séances est de 2 à 4.
L’érythro- couperose associe en des proportions variables selon les patients une érythrose (nappe rosée aux contours mais définis) à une couperose (vaisseaux sanguins bien visible et délimités). Sur ce terrain peuvent survenir dans un second temps des flush (rougeurs subites) au changement de température, repas épicés puis des petits boutons : la rosacée.
En traitant l’érythro-couperose par du laser, les poussées de flush et de rosacée seront
moins intenses et moins fréquentes.
Les « taches rouges » peuvent aussi être la manifestation de nombreuses pathologies cutanées
(angiome rubis ou stellaire : indication du laser vasculaire, kératose actinique, kératose séborrhéique
irritée, pathologie inflammatoire type lupus etc.) que le Dr Labarthe pourra diagnostiquer.
Le terme de « taches brunes » recouvre de nombreuses lésions bien différentes. Le dermatologue, grâce à sa loupe grossissante (le dermatoscope), va pouvoir différencier
Les possibilités de traitement des lentigos, kératoses séborrhéiques et mélasma sont,
selon l’indication, l’azote liquide, des préparations pharmaceutiques, le laser CO2 ablatif,
le laser spécifique des tâches, les peelings.
Il existe des peelings spécifiques du mélasma dont le Dermamelan.
Qu’elle soit d’origine hormonale ou non, la pilosité du visage et du corps peut être traitée
au laser, chez la femme et chez l’homme.
Cependant, le statut hormonal conditionne le nombre total de séances.
Chez la femme, un bilan hormonal, voire un traitement hormonal, peuvent être
conseillés et associés au laser.
Si le visage est traité, ces 3 zones, visibles, peuvent trahir l’âge ou paraître
plus abimées en comparaison avec ce dernier.
La peau, moins riche en glandes
sébacées, a tendance à vieillir plus rapidement.
L’acide hyaluronique, sous forme de skinbooster (acide hyaluronique fluide, peu réticulé),
mésothérapie ou en bolus (papules sous cutanées transitoires) type bioremodelage avec Profilho
vont permettre de réhydrater la peau.
Les inducteurs collagéniques améliorent les rides
et redensifient la peau.
Le laser CO2 ablatif fractionné sur le cou et le décolleté est
une autre alternative en fonction du type de peau, du phototype (peau claire ou foncée) et de
l’aspect des rides.
Un excès graisseux localisé sous le cou peut être traité par cryolipolyse.
Sur toutes ces localisations, les inducteurs collagéniques utilisés dilués en nappage à la canule relancent la production de collagène et redonnent de la fermeté à la peau et la redensifient. L’acide hyaluronique en bolus type Profilho est utilisé à l’intérieur des bras.
Il s’agit d’une indication peu connue de la toxine botulique qui a de nombreuses propriétés,
en particulier de diminuer la sécrétion des glandes sudorales.
Selon l’abondance de la
transpiration, la quantité conseillée de produit peux doubler pour un effet suffisamment
durable (entre 6 mois à un an).